Galiathe était dans Magical Street en soupirant, elle allait passée sa toute première année dans cette école et Poudlard lui manquait beaucoup ainsi que ses amis. Mais la curiosité fit qu'elle s' habituait peu à peu à l' idée. Elle allait à nouveau se faire répartir et acheter de nouvelles fournitures scolaires. Elle prit sa liste et décida d' acheter l' uniforme en premier. Elle rentra dans le magasin de vetements ou une dizaines de personnes étaient déjà en train d' essayer les gants, chapeaux et autres . Elle s' approcha des robes de travail d' occasion et elle en prit trois. Elle prit ensuite un chapeau pointu d' occasion aussi et des gants en cuir de dragon. Enfin, elle alla chercher une cape noire d' hiver d' occasion avec des attaches en argent. Elle se dirigea vers la caisse, paya 5 gallions et ensuite sortie de la boutique pour aller chercher les autres fournitures .

Une nouvelle cliente ! Toujours le sourire aux lèvres, je la vis s'avancer vers moi, avec des objets uniquement d'occasion. Pas une personne qui faisait attention au regard des autres ! Elle me tendit alors 5 gallions. Stupéfaite, je fronçai les sourcils.

Mademoiselle, c'est 12 gallions que vous me devez !

J'essayai de ne pas être froide. Après tout, il s'agissait peut-être d'une personne tête en l'air ! Mais c'était mon argent, alors je faisais attention. J'attendis qu'elle me règle correctement, et je la laissai partir.

Galiathe le regarda stupéfaite. Elle recompta et sourit. Elle avait jamais été douée avec les chiffres et se les mélangeait quelques fois. Elle retourna dans son sac et lui donna les 7 autres gallions en lui faisait un sourire timide

-Je suis désolée madame, tenez

Elle attendit qu'il compte et puis elle sortit du magasin en ésperant que la vendeuse ne soit pas faché contre elle et elle partit en ésperant que cette mésanventure ne se reproduira pas dans les autres magasins

Il ne restait plus beaucoup de magasin à faire, pour Daëlys. L'apothicaire, le magasin de Quidditch ainsi que le couturier. Daë aurait voulu garder son uniforme de Poudlard, mais elle devait oublier cette école. « Hmmmph.... Plus facile à dire, qu'à faire ! ». Elle entra dans le magasin dont elle avait besoin le plus proche : Le couturier « Chic & Clothes ». Elle aurait bien voulu que sa mère lui fasse elle-même un uniforme, mais il n'était toujours pas arrivé et sa mère n'aurait jamais voulu qu'elle en emmène une seule. Daë entendait déjà sa réponse. « Tu salirais la soie avec tes amis moldus. Tu ne mérites pas ces vêtements, Isaline ». Une fois dans le magasin, elle alla directement dans le rayon qui l'intéressait : Les robes de sorcier. Elle en prit trois et d'occasion. Elle sourit en imaginant la tête de sa mère. « Isaline ! Mais qu'est-ce que c'est que ça ? Tu en as pris des occasions ? Et puis quoi encore ? Des trouvés dans la poubelle ? ». C'est avec un sourire triomphant qu'elle prit aussi un chapeau pointu, une paire de gants protecteurs en cuir de dragon ainsi qu'une cape d'hiver. Elle alla à la caisse.

- 12 gallions s'il vous plait.
-Voilà. Au revoir.

Après avoir payé, Daëlys sortit du magasin et se dirigea vers un autre.

Une demoiselle fit son entrée peu après qu'une autre soit partie. Décidément, il y avait du monde aujourd'hui ! Mais je n'allais pas m'en plaindre. La demoiselle me prit tout d'occasion, certainement pour sa rentrée à Meilland.

-Cela fera douze gallions Mademoiselle. Passez une bonne journée !

Je la regardai partir, puis je me décidai à ranger un peu les rayons qui commençaient à être fouillis.

La liste de fourniture en main, la jeune femme avait du mal à croire qu'elle retournait dans une école de magie. C'est à dire que cette année encore, elle serait en pension. Et ça, très sincèrement, ça lui déplaisait beaucoup. Mais elle n'avait pas vraiment le choix. C'était ça ou l'école moldue, autant vous dire que l'idée même ne l'enchantait guère. Elle avait donc eu à se plier à son inscription dans cette nouvelle école, malgré ses protestations auprès de son parrain, qui avait insisté. Elle avait la chance de pouvoir recevoir un enseignement en magie, elle n'allait pas s'en plaindre en prime, si ? Et bien si. Mais bon... Ayant fait transféré son compte de Gringotts ici, pour ne pas avoir à faire le déplacement chaque fois qu'elle voulait retirer quelques gallions, elle s'y était rendue dans un premier temps, avant d'aller faire ses achats.

Et c'est ainsi que liste en poche, elle s'était rendue dans les rues de la Submarine. La première chose à acheter, c'était une baguette. Quand elle avait vu ça, là encore, elle avait râlé. Elle avait déjà une baguette. Une excellente baguette, avec qui elle s'entendait parfaitement. Celle-ci l'avait choisit, et elle avait été ravie. Ce n'était pas une de ces baguettes toute droite, à l'apparence noble et altière. Non, c'était une baguette en vigne, avec ses nœuds et toute sa nature alambiquée. En effet, elle était tordue, très légèrement, comme si elle serpentait, et Gabrielle avait toujours adoré ça. Elle prenait depuis qu'elle l'avait un soin tout particulier de sa baguette, et en changer alors qu'elle était en parfait état lui faisait grincer des dents. Mais comme le vieux Siothrún lui avait dit, autant profiter d'être là pour changer ses affaires pour du neuf. Et puis elle pourrait passer à côté d'une occasion en or, si elle ne se rendait pas là-bas. Après tout, advienne que pourra Ouais, tu parles que des belles paroles ça. « Amadán ». Le mot lui avait échappé sans qu'elle n'y prenne gare. Elle aimait beaucoup son parrain, mais des fois il ferait mieux de se mêler de ce qui le regardait. Même s'il n'avait pas tort. Sinon elle ne serait pas là d'ailleurs. Elle poussa un long soupir agacé alors qu'elle arrivait devant la boutique. Observant la devanture, elle lâcha un grognement avant de rentrer, poussant la porte avec désinvolture avant de la laisser se refermer derrière elle, main dans les poches.

Elle s'avança dans le lieu, et alors que personne ne semblait présent, un sorcier apparu devant elle, sortant de derrière une étagère et la faisant sursauter. Se frottant les mains, il observa la jeune femme un instant avant de se pencher vers elle, retroussant le nez, ayant visiblement du mal à voir derrière ses lunettes. Il lui faisait, en un sens, penser à un gobelin.

« Bonjour, je viens pour... acheter une baguette. » What else ? Ca lui semblait tellement évident... Sa réticence était visible en tout cas. Elle ne voulait pas changer de baguette. Elle aurait mieux fait d'ailleurs de ne pas venir ici, surtout vu le prix que ça coûtait. Elle aurait sans doute pu très bien s'en sortir avec sa baguette actuelle. Surtout qu'au final, ce qu'elle attendait le plus de cette nouvelle école restait les cours de magie sans baguette. Elle était vraiment curieuse de voir ce que ça donnerait. Même si ça n'aurait pas changé sa vie.

« Et vous êtes mademoiselle...
- Johnson.
- Bien, miss Johnson, voyons ce que nous avons pour vous. »

Elle le regarda disparaître dans les allées de son magasin. Observant autour d'elle, elle poussa un nouveau soupir, avant de sortir la liste de ce qu'elle avait à acheter pour l'année scolaire. Elle avait tant à faire, et ça la saoulait déjà. Grunt. Finalement, l'école moldue aurait peut-être été mieux. Surtout que ça lui aurait évité bien des désagréments futurs qu'elle découvrirait à la rentrée. Et alors qu'elle se disait ça, elle vit le monsieur revenir, un écrin à la main en attendant qu'il dévoile ce qu'il avait trouvé pour elle. Quelle baguette pourrait coller le mieux à sa personnalité. Elle le regarda l'ouvrir, et lui décrire la baguette, lui faisant hausser un sourcil. Elle avait du mal à se dire qu'elle pourrait bien s'entendre avec cette baguette. Mais elle verrait bien. Même si sa dévotion irait toujours à son bois de vigne originel.

Repartant finalement avec une baguette en bois de cerisier et avec en cœur, un crin de licorne, elle se dirigea ensuite vers la boutique de prête à porter pour sorcier qui se trouvait non loin de là. Comme tous les ans, il fallait acheter de nouvelles affaires, et si jusqu'à présent elle s'était contenté du stricte minimum, elle avait décidé cette année de prendre des affaires un peu plus chères, mais qui lui dureraient plus longtemps. Pénétrant dans les lieux, elle observa autour d'elle. Un certain nombre de sorciers se trouvaient là, et elle mit quelques secondes avant de repérer où elle trouverait les robes dont elle avait besoin. Ecoutant quelques conversations autour d'elle, elle entendit deux mères parler de Meilland. Elle ralentit alors son geste, écoutant rapidement la conversation. Selon elles, c'était une excellente chose, cette école, et cela permettrait aux Etats-Unis de se distinguer encore plus des autres pays, comme l'Europe. Gabrielle poussa un soupir, s'empêchant de reprendre les deux ménagères sur leur erreur, pour simplement saisir trois robes de couleur noire, et de particulièrement bonne qualité. Des robes de sorcier chic, selon l'indication au dessus de celles-ci. Elle fit de même pour un chapeau de sorcier, prenant le meilleur, toujours en noir, puis elle se dirigea vers les capes. Là elle hésita à en prendre une en couleur. Il fallait bien avouer qu'être toujours habillée en noire, c'était assez... enfin, ce n'était pas vraiment dans ses goûts. Mais en même temps en hiver, le noir était mieux car il prenait plus facilement la chaleur. Toujours préférant la qualité, elle pris la plus chère avant de se diriger vers la caisse. Elle saisit une paire de gants au passage, puis arriva finalement devant la vendeuse.

« Bonjour.
- Bonjour ! Ca vous fera 81 gallions s'il vous plaît !
- Voilà pour vous, merci. Au revoir. »

Ouch. Ca faisait mal à la bourse. M'enfin... C'était un investissement, après tout. Enfin... Elle l'espérait. Si jamais ses affaires la lâchait en plein milieu de l'année, elle les tuerait.

Au terme de sa mâtiné consacrée à l'achat des fournitures, elle parti en quête des robes, de la cape, des gants et du chapeau de sorcier qu'il lui fallait avoir, en vertu des injonctions de la liste. A la fois enchantée et perdue par la diversité des modèles que proposait le vaste magasin, elle se plu à se balader dans les rayonnages pendant quelques minutes. Elle appelait cela de la "vitamine esthétique". Malgré son adoration absolue -qui ne remontait d'ailleurs pas à hier- pour les vêtements, elle se fit raisonnable. Une fois qu'elle eu fait son choix, elle se rendit en caisse avec trois robes, un chapeau et une cape. Le tout d'occasion, ainsi qu'une paire de gants en cuir de dragon . Elle paya ainsi la somme 12 gallions, et s'en alla avec la satisfaction du devoir accompli.